La coupe ouverte
Jérôme Bergami, 28 sept, 2015
Petit homme cherche Néant
Sur les chemins de longue haleine.
Ni Dieu ni maître, il va confiant,
Le jour est neuf sur toute peine.
Qui est-il ce mécréant, traître
A son baptème, à son Eglise ?
Il clame que l'Un est dans l'Etre...
Est-ce là sa terre promise ?
Il va... Eh ! d'autres avant lui
Sont allés sans faire ce bruit
De batteleur levant les troupes.
"Marcher, c'est suivre la voie douce,
Dit-il. Je veux garder la coupe
Des mains ouverte entre nous tous."