En Géorgie, la ville de Doucheti résonne de ces pas de danse qui sont comme des assauts, guerriers ou amoureux, des cavalcades, nuptiales ou martiales.
Elles sont belles, ces danses du pays, à la fois athlétiques et gracieuses, fières et fougeuses ; et la musique de ce Caucase indomptable qui les accompagne les grandit encore.
Ce soir là, Georges Gozitachvili, le chorégraphe de la troupe Qalilo, était intraitable : ses danseurs devaient jeter toute leur énergie dans ces dernières répétitions avant le concours auquel ils allaient participer en Turquie quelques jours plus tard.
Parce qu'un danseur est un ambassadeur et que la Géorgie n'est jamais aussi grande que lorsau'elle virevolte et s'enflamme sur la scène.